Ce sont ceux qui nous attendent à la maison qui font que notre sécurité est si précieuse. La triste vérité est que chaque année, des Néo-Brunswickois meurent encore par suite d’accidents du travail et de maladies professionnelles, et même un seul décès, c’est trop. L’an dernier, dix Néo-Brunswickois ont perdu la vie à la suite d’une blessure grave subie au travail ou d’une maladie mortelle contractée au cours des années antérieures, comme la silicose. De plus, un travailleur néo-brunswickois est décédé déjà cette année, laissant derrière lui une famille, des amis, des collègues et les membres d’une communauté à qui il manquera.
Un accident mortel a des effets dévastateurs sur la famille du travailleur, ses collègues, son employeur et sa communauté.
Chaque année, nous soulignons le Jour de deuil, qui est observé le 28 avril, en rendant hommage à ceux qui ont perdu la vie inutilement. En ce Jour de deuil, je tiens à souligner que cette année a été particulièrement difficile. Le monde est en deuil. Nombreux sont ceux qui sont décédés en raison du coronavirus, un virus qui nous empêche malheureusement de nous rassembler aujourd’hui.
Quoique nous ne participerons pas à des rassemblements communautaires à cause de la pandémie de la COVID-19, nous invitons les employeurs à faire preuve de leur soutien aujourd’hui en observant un moment de silence et si possible, en mettant les drapeaux en berne.
Votre leadership et votre engagement envers la sécurité sont essentiels afin d’assurer que tous les Néo-Brunswickois retournent auprès de leurs êtres chers sains et saufs chaque jour. Les employeurs et les travailleurs de la province n’ont ménagé aucun effort cette année afin d’assurer des milieux de travail sécuritaires. Nous vous remercions de votre engagement continu envers l’établissement d’une culture de sécurité avant tout et la protection de nos proches.