Les crises cardiaques, les arrêts cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux peuvent survenir n’importe où, y compris au travail. Il importe de reconnaître les signes précurseurs. Qu’il s’agisse d’un travailleur qui subit une urgence médicale ou d’un travailleur qui est témoin d’une urgence médicale, il faut savoir reconnaître les signes et composer le 911 immédiatement.
Travail sécuritaire NB recommande à tous les employeurs et travailleurs d’apprendre à reconnaître les risques et les signes précurseurs d’une urgence cardiaque, et de connaître les procédures à suivre en cas d’une telle urgence.
La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Nouveau-Brunswick peut aider.
La Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail ne précise pas expressément qu’un lieu de travail doit avoir un défibrillateur externe automatisé (DEA). Toutefois, le paragraphe 4(3) du Règlement sur les premiers soins (Règlement 2004-130) précise que les exigences qu’il impose sont des exigences minimales, et que chaque employeur doit évaluer les risques auxquels les salariés sont susceptibles d’être exposés dans un lieu de travail. Les employeurs doivent s’assurer que les trousses de premiers soins, le matériel, les services et les installations aménagées pour administrer les premiers soins sont suffisants. Cela veut dire que si votre lieu de travail considère qu’un DEA pourrait compléter son programme de premiers soins, le Règlement appuie cette décision.
Si un DEA est sur place, il est essentiel que les salariés sachent comment bien s’en servir. Une formation périodique aidera à faire en sorte qu’ils puissent reconnaître les signes d’un arrêt ou d’une crise cardiaque, ainsi que les mesures à prendre.