Selon la situation, Travail sécuritaire NB peut se rendre au lieu de travail et donner un ordre de conformité à l’employeur s’il y a eu une infraction à la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail. La Direction des normes d’emploi peut transmettre une plainte reçue à Service Canada, qui peut se rendre au lieu de travail pour enquêter sur la plainte. Si on juge qu’une plainte de non-conformité aux exigences du programme des travailleurs étrangers temporaires est fondée, l’employeur pourrait ne pas être admissible au programme.
Lorsque des produits contenant de la silice sont manipulés d’une façon qui produit de la poussière, de fines particules cristallines sont libérées dans l’air. Le terme « inhalable » signifie que les particules de silice sont suffisamment petites (moins de 10 µm) pour atteindre la région alvéolaire des poumons.
Lorsque des particules de silice sont inhalées, elles peuvent se loger dans la région alvéolaire des poumons, où du tissu cicatriciel se forme autour d’elles, entraînant des dommages importants au tissu pulmonaire. La maladie qui en résulte, souvent mortelle, est appelée « silicose ».
La silicose chronique est la plus commune et évolue lentement après des années d’exposition. La silicose peut également survenir de façon aiguë après une exposition à des concentrations élevées. Les symptômes peuvent comprendre l’essoufflement, la toux, la fièvre, la faiblesse et, au fil du temps, l’insuffisance respiratoire.
La silicose est progressive et irréversible. Même si l’exposition cesse, la maladie continue de progresser.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur la silicose à la page Web CCHST : Silicose.
L’exposition à la silice cristalline respirable expose les travailleurs au risque de développer d’autres maladies graves, notamment :
Les travailleurs qui manipulent des matériaux contenant de la silice, tels que le sable, la roche, le gravier, le béton, la brique, la pierre, le mortier, le granit, le verre ou la céramique. Les activités qui produisent de poussières telles que le meulage, la coupe, le sablage, le forage, le concassage, l’exploitation minière ou la démolition présentent un risque pour le travailleur. Les travaux avec des produits en pierre reconstituée peuvent être particulièrement dangereux en raison de la teneur élevée en silice du matériau.
Le développement de la silicose peut être influencé par les facteurs qui suivent :
Source : CCHST : Silicose
L’exposition à la silice respirable peut être évitée grâce à plusieurs niveaux de mesures de contrôle. Idéalement, les procédés qui produisent de la silice respirable seraient exclus ou remplacés dans la mesure du possible. Les barrières physiques peuvent être très efficaces, ainsi que le mouillage des matériaux, la ventilation par aspiration à la source, les systèmes de collecte des poussières et, enfin, l’équipement de protection individuelle tel que les respirateurs.
L’outil de contrôle de la silice peut aider les employeurs à mettre en place des mesures de contrôle appropriées.
La limite d’exposition professionnelle a été fixée à 0,025 mg/m3 pour la silice respirable. Cependant, qu’est-ce que cela signifie et comment déterminer si la poussière produite pendant une tâche donnée dépassera la limite sans procéder à des tests approfondis et complexes? L’outil de contrôle de la silice (en anglais seulement) peut vous aider.
L’outil de contrôle de la silice (en anglais seulement) produit un plan de contrôle de l’exposition qui décrit l’exposition prévue, les options de contrôle choisies et le niveau de protection respiratoire requis, s’il en est. Ce plan peut être utilisé pour communiquer les mesures de contrôle et les exigences aux travailleurs effectuant la tâche, pour former les travailleurs et pour les sensibiliser. Les employeurs peuvent utiliser le plan pour démontrer qu’ils s’y conforment, et ce, auprès des agents de santé et de sécurité de Travail sécuritaire NB. Les agents peuvent utiliser le plan pour vérifier que les employeurs suivent la procédure décrite dans le plan, que les options de contrôle choisies sont en place et efficaces, et que le niveau de protection respiratoire (s’il en est) utilisé par les travailleurs est adéquat.
La limite d’exposition professionnelle à la silice du Nouveau-Brunswick est de 0,025mg/m3. L’employeur doit assurer que l’exposition d’un salarié ne dépasse jamais la limite d’exposition professionnelle. À cette fin, il doit mettre en place et maintenir les mesures de contrôle appropriées. De plus, il doit déterminer le niveau d’exposition à la silice respirable lorsque la concentration pourrait atteindre 50 % de la limite d’exposition professionnelle.
L’outil de contrôle de la silice (en anglais seulement) peut aider les employeurs à déterminer le niveau d’exposition, ainsi qu’à choisir et à mettre en place les mesures de contrôle appropriées.
À l’heure actuelle, l’outil de contrôle de la silice n’est disponible qu’en anglais, mais sa traduction est en cours.